Comme vous le saviez peut-être déjà, l’Office québécois de la langue française a récemment serré la vis quant au français sur les emballages. Dès le 1er juin prochain, « toute information inscrite sur un produit, sur son emballage ou sur un document qui l’accompagne doit être en français ».
OK, mais… comment ça se traduit concrètement?
SOS! Je distribue ailleurs au Canada.
Déjà, rassurez-vous : les emballages bilingues ne sont pas illégaux. Par contre, la seconde langue « ne doit pas l’emporter sur l’information rédigée en français ni être accessible dans des conditions plus favorables ».
Par exemple :
Efforts supplémentaires pour accéder aux informations en français
Typographie de taille supérieure
Contraste et visibilité favorables
Cela concerne l’ensemble de vos caractéristiques, comme vos ingrédients, la couleur de votre produit ou sa saveur, qui « devront aussi figurer en français sur le produit ou sur un support s’y rattachant de manière permanente ».
Et si ma marque a un nom anglais (ou espagnol, mandarin, suédois…)?
Si votre marque de commerce (reconnue au sens de la Loi) n’est pas en français, elle est le seul élément d’une autre langue qui peut être mis en évidence : « le nom sous lequel le produit est commercialisé et le nom de l’entreprise pourront demeurer uniquement dans une autre langue ».
Par contre, si votre marque de commerce enregistrée à l’OPIC inclut déjà une version française, celle-ci doit absolument apparaître sur vos produits.
L’exception à la règle
Un sursis de deux ans a été accordé si votre marque de commerce contient un élément — descriptif d’entreprise ou un générique qui qualifie votre produit — dans une autre langue (ou en partie dans une autre langue). Par contre, il y a deux conditions :
Votre produit doit avoir été fabriqué avant le 1er juin 2025 (et aucune version française de votre marque n’a été déposée en date du 26 juin dernier).
OU
Il doit avoir été fabriqué entre le 1er juin 2025 et le 31 décembre 2025 et être visé par les nouvelles normes d’étiquetage du Règlement sur les aliments et drogues (DORS/2022-168) ou des Règlement sur les aliments et drogues et Règlement sur le cannabis (DORS/2022-169).
L’art de se présenter
Enfin, vos emballages, c’est une chose. Un présentoir, ça en est une autre. Ce qui accompagne vos produits sur les tablettes est considéré comme de la publicité commerciale — et doit donc respecter la règle de la nette prédominance du français (tout comme, par exemple, sur une enseigne de magasin).
Revoir les règles du jeu
Une grande partie de vos compétiteurs devront eux aussi réfléchir à de nouveaux emballages. Les plus rusés risquent même d’en profiter pour revoir leur marque de A à Z.
Pour vous, c’est une belle occasion de sortir du lot.
Si vous devez déjà investir dans de nouveaux emballages, profitez d’une vision d’ensemble pour mettre à jour vos stratégies marketing, actualiser votre marque ou ajuster votre positionnement. Vos concurrents vont s’en mordre les doigts.Pour vous assurer de tirer votre épingle du jeu, laissez-nous vous guider stratégiquement comme graphiquement. Et prévoyez-le le plus tôt possible. Juin 2025, en marketing, c’est demain matin. Plus nous aurons d’espace pour réaliser chaque étape, plus vous aurez de temps pour mettre le tout en place et réussir cette transition.
Vous verrez que sous chaque menace se cachent de jolies opportunités ????
Pour mieux comprendre votre situation, contactez-nous!